Montfrin 1609
dessin d'Etienne Martellange
Portons un regard sur les remparts de Montfrin, ou plutôt sur leur histoire, un regard certes lointain.
Situé près du confluent du Rhône et du Gardon, au carrefour des villes d’ARLES, NIMES, AVIGNON, UZES, sa position stratégique l’exposait aux nombreuses invasions et querelles régionales.
Comme tous les villages de la Basse Vallée du Rhône et du Gardon, Montfrin était entouré de murailles : LES REMPARTS d’une longueur de 1100 mètres, d’une hauteur de 9 mètres et d’une largeur de 1 mètre.
Les remparts étaient percés de 4 portes. Des tours de guets en saillie complétaient le rempart.
- La tour protégeant l’entrée du LEVANT avait un escalier en limaçon pour conduire à sa plate-forme. Elle servait de RÉSIDENCE au CHEF DE LA PLACE.
- La porte, d’ENTREVILZ, au MIDI, était la principale. Son nom venait de ce qu’elle donnait passage aux gens du faubourg SAINT MARTIN DE TREVILZ, qu’on nommait communément les VIEULZ, elle servait à l’exposition des criminels. Des crochets de fer étaient fixés aux côtés de la petite fenêtre, située au-dessus des mâchicoulis et là, les cadavres des malheureux condamnés servaient de spectacle et d’exemple à la foule.
Le 4 janvier 1795, pour faciliter la circulation des charrettes la porte d’Entrevilz est démolie. (1)
- LE SALIN, au COUCHANT, située au bas de la rue G.CLémenceau , se nommait ainsi à cause de l’entrepôt de sel.(3)
- MONTANHAC ou MONTAGNAC au NORD. C’était par elle qu’entraient les vivres, ustensiles et munitions de guerre. Elle est dans le prolongement de la Grand-rue actuellement Pierre Mendès-France. (2)
Elle a aujourd’hui disparu ; avec celle d’ENTREVILZ, elle était une des deux portes accessibles au passage des CARROSSES ou CHARRETTES.
DÉMOLITION DES REMPARTS
Deuxième partie du XVIII siècle : Démolition des remparts
Ils étaient primitivement bâtis en pierre de taille, mais les guerres de religion leur ont porté atteinte, tout comme les vents très forts et les orages violents. Ces remparts devaient être capables de résister aux assauts pour assurer la défense. Les ressources limitées de la commune ne permettant pas de les réparer avec les mêmes matériaux, on conçoit que leur structure allait en s’altérant. Au XIX siècle, les remparts disparaîtront .
VUE D AVION LE CHÂTEAU ET UNE PARTIE DE SON REMPART (En bas à gauche)
RESTE DU REMPART DU CHÂTEAU
RESTE DU REMPART RUE DES ROCHERS
RESTE DES REMPART SOUS LE BARRY
Cours Émile Antelme
Remparts entourant Montfrin
- Porte d’Entrevilz
- Porte de Montanhac
- Porte des Salins
- Porte du levant
- Château
- Tour du Grés
- Tour du Levant
8,9,10,11,12 Remparts visibles